Tout ce que vous devez savoir sur l’aspartame
Au cours de la dernière décennie, l’aspartame a fait parler de lui. C’est probablement la raison pour laquelle il est l’un des additifs alimentaires les plus étudiés, avec plus de 200 études prouvant son innocuité. Il est utilisé par des centaines de millions de consommateurs dans le monde entier depuis plus de 30 ans et son utilisation est actuellement autorisée dans plus de 100 pays. Il est utilisé dans plus de 6000 produits alimentaires et boissons (boissons gazeuses, jus, yaourts, confiseries, édulcorants de table, etc.)
C’est un édulcorant protéique
Il est composé de deux acides aminés, l’acide aspartique et la phénylalanine, que l’on trouve également dans les aliments protéinés tels que les œufs, la viande, les produits laitiers, etc. Il fournit 4 kcal/g, soit autant que n’importe quelle protéine ou n’importe quel glucide. Cependant, étant donné qu’il est entre 150 et 200 fois plus sucré que le saccharose (et que son utilisation dans l’alimentation est donc minime), ses calories sont négligeables et il est considéré comme un édulcorant non calorique.
Pour chaque édulcorant non calorique utilisé dans les aliments et les boissons, des comités d’experts scientifiques du monde entier établissent un niveau d’apport sûr. Cette dose est connue sous le nom de dose journalière admissible (DJA). Elle est définie comme la quantité d’un additif alimentaire qu’une personne peut consommer quotidiennement, tout au long de sa vie, sans présenter de risque pour sa santé.
Dans le cas de l’aspartame, la DJA est de 40 mg/kg de poids corporel. Cela signifie qu’une personne moyenne d’environ 60 kg devrait boire environ 50 verres de soda sucré par jour pour dépasser cette quantité. Ce qui est logiquement impossible. De plus, comme une petite quantité de l’additif est nécessaire pour faire son travail, les risques de consommer des quantités excessives sont très faibles.
Qui peut consommer l’aspartame ?
L’aspartame peut être consommé par les personnes diabétiques. En effet, il n’affecte pas les niveaux de glucose ou d’insuline dans le sang et des études l’ont constamment démontré.
Les femmes, en particulier celles qui souffrent de diabète ou qui sont en surpoids, doivent savoir que la consommation d’édulcorants à base d’aspartame pendant la grossesse est sans danger. Et que le diabète gestationnel non contrôlé ou le surpoids pendant cette période seront toujours plus dangereux.
Quant à son utilisation chez les enfants de plus de 2 ans, sa sécurité a été systématiquement prouvée par de multiples études. Des centaines d’enquêtes sur les effets cancérigènes de l’aspartame ont également été menées. Sur la base de la qualité et de la quantité de ces études, des experts et des organisations du monde entier ont conclu que l’aspartame ne provoque pas de cancer.
Enfin, selon l’Institut national du cancer américain, la consommation d’aspartame n’est pas non plus associée à : des perturbations métaboliques, une neurotoxicité, des maux de tête, des troubles du comportement et des difficultés d’apprentissage.
La seule limite à l’utilisation de l’aspartame est sa thermostabilité. Cet édulcorant ne tolère pas les hautes températures. Pour cette raison, il ne peut pas être inclus dans les préparations impliquant un processus de cuisson. Ce qui est un élément à prendre en compte lors du choix d’un édulcorant non calorique adapté à la cuisine à la maison.